La résistance

L'appel du 18 juin 1940

Après la signature de l’armistice le 22 juin 1940, certains Français refusent la défaite. Le général de Gaulle en est un exemple. Il quitte la France pour se réfugier en Angleterre. Le 18 juin 1940, il lance un appel à la radio de Londres pour encourager les Français à le rejoindre et à poursuivre la lutte contre l’occupant. C’est la création de la Résistance extérieure qu’on appelle la France libre.

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La résistance s'organise

En France, des hommes et des femmes refusent l’Occupation allemande. Des groupes se forment pour mener des actions de sabotage contre les Allemands, informer la population, et dénoncer la propagande ennemie. Ces groupes portent le nom de « réseaux de résistance ». Au fil des mois, la Résistance intérieure s’organise partout en France. Des armes sont parachutées, des faux-papiers sont fabriqués, et les Résistants écoutent la radio de Londres (la BBC) en cachette. Comme l’oncle de Suzon, ils attendent l’émission « Les Français parlent aux Français » pour entendre de vraies informations ainsi que des messages codés.

 

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Une activité clandestine et dangereuse

Très vite, les Allemands entrent en lutte contre les Résistants. Ils multiplient les arrestations, et les interrogatoires pour les faire avouer sont très violents. Les coupables sont emprisonnés et parfois exécutés pour montrer l’exemple. Certains Résistants préfèrent se suicider pour éviter de parler. Pour de Gaulle, la Résistance sera plus forte si elle est unie. En 1942, il envoie Jean Moulin pour organiser et unifier la Résistance à l’intérieur du pays. Malheureusement, en juin 1943, après avoir été dénoncé, Jean Moulin est arrêté et torturé par les Allemands. Il meurt quelques jours plus tard, sans avoir parlé.

« Je ne courais plus que pour la Résistance… » [Document]

Avant la guerre, Guillaume Mercader était cycliste professionnel. Entre 1941 et 1944, Guillaume Mercader fait semblant de s’entraîner et profite de ses sorites en vélo pour recueillir des renseignements qui aideront les Alliés à préparer le Débarquement.

 

« Pour récolter les informations, je circulais à vélo. C’était facile pour moi. Des agents de liaison me donnaient des papiers que je glissais dans des enveloppes que je plaquais sous mon pull-over de cycliste. Au niveau de l’arrondissement de Bayeux, le repère principal de la résistance était situé au 1 de la rue Saint-Malo. Là, avec le notaire, nous reprenions les croquis faits par les agriculteurs, pour les replacer sur un plan à la bonne échelle pour le chef d’état-major. Ensuite, à peu près toutes les semaines et toujours à vélo, j’allais déposer à Caen, au 259 rue Saint Georges, une enveloppe contenant les plans et des renseignements. C’était le responsable départemental, Eugène Melun, ingénieur des ponts et chaussées, qui passait ensuite les récupérer. Du temps de la guerre, jamais nous ne nous sommes croisés, par mesure de sécurité ». J’ai très souvent été arrêté près de la pointe du Hoc, un endroit très surveillé et assez éloigné de ma résidence. Il fallait donner des raisons. Alors, je montrais ma licence de cycliste professionnel et je disais que j’étais à l’entraînement, alors que je ne courais plus que pour la résistance ! J’ai eu de la chance, ils m’ont toujours laissé passer. »

Guillaume Mercader, résistant de Bayeux

Activités pédagogiques

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Après la défaite de la France, le général de Gaulle appelle à continuer le combat contre l'envahisseur. C'est l'appel du :

Les réseaux de résistance organisent :

Les Résistants écoutent la radio clandestinement. Ils écoutent :

Il est très dangereux d'être résistant. Ceux qui sont arrêtés peuvent être :

Quel est le nom du résistant qui va tenter de rassembler tous les groupes de Résistance sous les ordres du général de Gaulle ?

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